Optimisation des paramètres pour la précision
Résolution : Une résolution plus élevée est essentielle pour les petits animaux afin de capturer les détails les plus infimes, bien qu’elle augmente le temps de balayage. Il est essentiel d’équilibrer la résolution et la vitesse pour éviter une exposition prolongée à l’anesthésie.
Contraste et rapport signal-bruit (RSB) : les réglages du contraste permettent de différencier les tissus mous ou les lésions, tandis que le RSB garantit la clarté de l’image en réduisant le bruit de fond.
Épaisseur et orientation des coupes : Les coupes plus fines fournissent plus de détails anatomiques mais peuvent entraîner des temps d’acquisition plus longs et davantage d’artefacts. Les ingénieurs et les radiologues collaborent pour trouver le bon équilibre, en fonction de l’objectif clinique ou de recherche.
Collaboration pour affiner les protocoles
L’adaptation des protocoles d’IRM aux besoins spécifiques de la recherche ou du diagnostic garantit que la qualité de l’image reste élevée pour différentes applications, telles que l’imagerie neurologique ou les évaluations musculo-squelettiques.
Les ingénieurs s’occupent des aspects techniques, notamment du calibrage des machines et de la configuration des bobines, tandis que les radiologues déterminent les cibles anatomiques et les priorités cliniques.
Des outils standardisés comme HawkProtocols offrent un cadre rationalisé, aidant les établissements à maintenir la cohérence et l’efficacité.
Étude de cas : Traiter les artefacts de mouvement avec des protocoles optimisés
Les artefacts de mouvement sont un problème courant en IRM vétérinaire, souvent causés par des mouvements involontaires ou la respiration. Des techniques d’imagerie plus rapides, telles que l’écho de spin rapide (FSE) ou l’imagerie parallèle, permettent de minimiser les temps de balayage et de réduire la nécessité d’une anesthésie prolongée.
En outre, des outils basés sur l’IA comme HawkAI peuvent corriger le bruit et les artefacts pendant le post-traitement, améliorant ainsi la clarté de l’image même lorsque l’acquisition plus rapide compromet la résolution.
Cette approche intégrée permet aux vétérinaires et aux chercheurs d’obtenir des images de la plus haute qualité tout en minimisant les risques pour les patients.
Comme nous disposons de notre propre IRM, nous avons une composante clinique et pouvons participer à des études précliniques. Ces activités permettent à nos ingénieurs d’application de rester pertinents et alignés sur les pratiques lors de l’optimisation des protocoles.